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LA
SECTION PERDUE est un film écrit, produit et
réalisé
par Philippe DEBOST.
Le
film qui est un long-métrage
(1h50),
raconte l'histoire de soldats français en Indochine,
en pleine guerre coloniale, juste avant la célèbre
bataille de Dien Bien Phu.
Produit
principalement par Philippe DEBOST (DEPH PROD) et géré pendant le tournage en 2010 et 2011 en production
déléguée par LADE
PROD, association de production audiovisuelle, il a obtenu
le soutien financier et technique de nombreux partenaires (les
partenaires du film).
Le
film se veut un hommage à tous les combattants
qui laissèrent la vie dans cette terre de France
pour la défense de la liberté et des valeurs
Françaises.
SYNOPSIS
NORD
TONKIN, MARS 1954, POSTE FRANCAIS DE DAO BANH
La
garnison du poste commandé par le jeune Lieutenant
D'HUBERT subit les assauts répétés du
Vietminh depuis près de trois mois.
La
section est constituée de soldats coloniaux français,
ainsi que de supplétifs Vietnamiens, et l'effectif se
réduit comme peau de chagrin au fur et à mesure
de l'intensité des attaques.
Nombre
de soldats sont déjà morts. Une ultime attaque
fait de lourds dégâts sur l'enceinte fortifiée
du poste et de nombreux morts parmis les soldats.
Le
lieutenant fait un compte-rendu de la situation à l'Etat-Major
de Hanoi.
Ces
derniers lui donnent l'ordre d'abandonner le poste, de détruire
l'armement lourd et les matériels intransportables,
et de se rendre avec les survivants en direction d'un autre
poste, dans la vallée de Muong Than, à 5 jours
de marche de là.
Le
Lieutenant annonce les ordres à ses cadres, dont font
partie le Chef Berry, ancien de l'Armée de Lattre et
le Sergent Kléber, ancien engagé de la LVF.
Lors
d'un rassemblement, le Lieutenant annonce la nouvelle à
ses hommes qui prennent plus ou moins bien la nouvelle.
Toutefois,
la petite troupe s'organise pour le grand départ.
Étrangement,
les attaques du vietminh se sont calmées, comme si
il savait que le poste va être abandonné...
Le
lendemain, la longue marche débute à travers
la jungle, tandis que les charges de destruction finissent
d'achever le matériel et le poste français de
Dao Banh.
Sur
la route semée d'embuches naturelles, le vietminh y
a placé des pièges et des embuscades.
La
moitiée des hommes y laissera sa peau dans les premiers
jours de marche.
Le
jeune Lieutenant D'Hubert, engagé en indochine pour
défendre l'occident contre la menace communiste en
cette période de guerre froide, qui s'appuyait jusqu'alors
sur le Chef Berry, vieux briscard de tous les combats depuis
1940, va soudainement se transformer en une "bête
de guerre" humaine voulant absolument stopper la perte
de ses hommes...
Peu
en réchaperont et connaitront d'autres combats, comme
ceux de Dien Bien Phu, puis les camps d'internement Vietminh...
[retour]
LE
SCENARIO
Ecrit
par Philippe DEBOST lors de son service national en 1992,
il en peaufinera les détails en se documentant
et en notant au fil de rencontres les témoignages
précieux
d'anciens combattants.
Tous
les personnages initiaux sont présents, toutefois,
le scénariste a du remanier deux des personnages, le
radio Eddie ALBERT et le "Doc" Sergio DEVESO, qui
initialement était, pour le premier, un "gars des
îles" devenu "grâce" au désistement
du comédien d'origine juste avant le tournage, un "réfugié
polonais" et, pour le second, un personnage qui ne "terminait
pas le film"... et qui est devenu au contraire l'un des personnages principaux.
La
séquence du poste français a également
été rajoutée en 2010, au début
du lancement de la production. "Initialement nous
trouvions la section déjà en marche dans
la jungle. J'ai préféré rajouter une précision sur
ce qu'ont subit les hommes du Lieutenant D'Hubert, pour que
le spectateur aussi souffre lorsque, l'un après l'autre,
les hommes du poste de Dao Banh tombent, morts au combat"
(cf. le réalisateur).
Quelques scènes complémentaires ont toutegois été supprimées au montage. Peut-être seront elles incluses dans une prochaine version du DVD.
[retour]
LES
PERSONNAGES
Le
film tourne autour d'un noyau dur de personnages qui sont
représentatifs des soldats de cette époque :
Le
jeune Lieutenant Guillaume D'HUBERT, issu d'une famille
bourgeoise, il est tout frais moulu de Saintt-Cyr et aurait pu
éviter l'Indo, mais à sa demande il se retrouve
dans ce pays lointain de France pour, en quelque sorte, faire
sa croisade de l'occident contre le Bolchévisme.
Affecté
à l'Etat-Major de Hanoi fin 1952, il fit des pieds
et des mains pour se retrouver sur le terrain. On lui donne
alors, en juillet 1953, le commandement d'un poste au Nord Tonkin
qui vient de perdre son commandant tué dans une embuscade
du Vietminh.
Depuis
8 mois il a apprit à connaitre chacun des hommes, coloniaux
français et vietnamiens, qui composent la garnison
du poste de Dao Banh.
De
chrysalide soutenue par son Sous-Officier Adjoint, le
Chef Berry, qui est presque comme un "père
guerrier" pour
lui, il va toutefois connaitre une mutation en quasi "bête
de guerre" lorsqu'il verra qu'il est impuissant
face
à la mort de ses hommes.
[retour]
Le
Sergent-chef Joseph Berry, vieux briscard qui a connu toutes
les guerres de la France depuis mai 1940, en passant
par l'Afrique du Nord, l'Italie, la France et l'Allemagne,
s'est tout naturellement retrouvé à combattre
en Indochine pour défendre
le territoire national une nouvelle fois.
Rattaché
au poste de Dao banh en 1951, il a accueilli le Sous-lieutenant
D'Hubert, qu'il a prit sous sa coupe, le conseillant au mieux
dans son commandement.
Dur
mais proche de ses hommes, il n'en est pas moins un chef qui
prime l'efficacité à l'émotion, afin
de sauver le plus grand nombre au détriment d'un seul.
C'est
ceci qui va créer le conflit avec le jeune Lieutenant
qui lui veut sauver tous ses hommes.
Jusqu'au
bout il tentera de protéger les derniers hommes de
la section jusqu'au sacrifice ultime, peut-être...
[retour]
Le
Sergent Ernest Kléber, alsacien d'origine, il s'engage
en 1941 dans la Légion des Volontaires Français
(LVF) pour combattre le bolchévisme. Efficace et rustique
il devient un très bon soldat sous l'uniforme allemand.
Cependant,
tout va basculer lors d'une permission dans son village natal,
lorsqu'il va se rendre compte que sa famille a été
raflée et éxécuté en représailles
à des attentats de la résistance dont on frère cadet faisait partie.
Il
change de "camp" en entrant dans le maquis FFI alsacien
où il va mettre en pratique ses connaissances de soldat
contre ceux avec qui il se battait sur le front russe.
À la libération, il est dénoncé comme traitre par certains résistants FTP
du fait de son engagement initial à la LVF et se retrouve
en prison.
Toutefois
la France est engagée dans une nouvelle guerre en Indochine
et a besoin de soldats. On lui propose alors d'aller combattre
là-bas en échange de sa liberté. Il accepte
et se retrouve en indochine début 1947 à combattre à
nouveau le "bolchévisme".
De
tous les combats de la coloniale il grimpe vite en grade pour
atteindre finallement celui qu'il avait sous l'uniforme allemand
!
En
1951, il suit sont ami le Chef Berry dans le poste de Dao
Banh qui a besoin d'être réarmé, car l'ennemi
grouille dans la région frontalière avec la
Chine.
Kléber
est un homme qui a subit le front russe et les pires batailles
de la reconquête de l'Indochine. Il est donc très
endurci. On pourrait croire qu'il n'a plus de sentiments humains,
mais il est très attaché à ses frères
d'armes pour lesquels il est capable d'aller jusqu'au sacrifice
ultime...
[retour]
Le
Caporal-Chef Sergio DEVESO, est le "Doc" de
la section. D'origine espagnole il se retrouve dans le sud
de la France avec sa famille qui fuit les combats de la guerre
d'Espagne.
Intégrés,
ils voient cependant arriver à nouveau les fachistes
en 1940. Sergio prend imédiatement le maquis avec son
père qui sera tué lors d'un accrochage avec
les allemands.
À la fin de la guerre il s'engage dans la nouvelle Armée
Française et se retrouve en Indochine. De tous les
combats, il rencontrera le Sergent Kléber et le Chef Berry
qui l'embarqueront avec eux en 1951 sur le poste de Dao Banh.
Profondément
humain, DEVESO est la "nounou" de la section qui
en plus d'être l'infirmier sert un peu de psy.
Il
connaitra encore les combats de Dien Bien Phu sur le poste
d'Isabelle, puis ce seront les camps Vietminh avant de rengager
pour les combats en AFN, mais ceci est une autre histoire...
[retour]
Le
caporal Eddie ALBERTOSWKI alias ALBERT, est le plus jeune
de la bande. D'origine polonaise il a fuit sa Pologne natale avec sa famille anticipant l'avancée
des panzers d'Hitler et se réfugie en France dès 1938.
En
1940, devant l'invasion de la France par ces mêmes panzers
il n'hésite pas et prends lui aussi le maquis où
il apprends à se battre.
À
la fin de la guerre, devenu orphelin (ses parents furent déportés),
il décide de s'engager pour le pays adoptif. Mais il
est jeune et on lui demande d'attendre un peu. Il obtient
finalement la nationalité française et part
pour l'Indochine en 1952.
Après
une formation radio, il est affecté en 1953 au poste
de Dao Banh quasiment en même temps que le Lieutenant,
ce qui les lient.
Personnage
calme et attachant c'est en quelque sorte le "mousse"
de la section.
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L'EQUIPE
DU FILM
Le
scénariste-réalisateur Philippe DEBOST a su
s'entourer d'une équipe technique réduite mais
efficace.
En
1992 il écrit une ébauche de ce qui sera le
scénario de "LA SECTION PERDUE". En attendant
il écrit, en 1999, puis réalise, à partir
de 2002, un court-métrage pour s'essayer : "CETTE
NUIT LA", tourné sur trois ans et qui sort le
7 mai 2005.
De
cette expérience faite avec zéro budget, il
se dit qu'il est possible d'aboutir un projet même si
on a pas trop de moyens, mais une équipe soudée
et le système D.
Sur
LA SECTION PERDUE il a fait appel à de nombreux amis
pour le casting mais également pour la partie technique.
Parmis
eux :
Marie
ANGLADE, réalisatrice expérimentée,
avec qui il a déjà travaillé sur
un reportage et qui, en tant qu'assistante réalisatrice, a prit les rennes de la captation
des images pour le futur Making of du tournage et des séquences de la "seconde
équipe".
Le
compositeur clermontois Cédric OLEON, qui a déjà fait
la bande musicale du court-métrage CETTE NUIT LA
et du film en tournage LA FAUTE, et sous sa casquette
d'ingénieur
du son, au tournage et en post-production studio, qui
faisait déjà
partie du staff technique de CETTE NUIT LA et LA FAUTE.
Pierre
BONNET, qui s'est retrouvé catapulté
directeur de production en
2010 sur le projet du film lancé par Philippe DEBOST
fin 2009. Et il semblerait que ce rôle lui allait comme
un gant puisqu'il a mené la production de main de
maitre, pour voir que ce fut sa première fois !
Patrice
DARNAY, le Monsieur effets pyrotechniques du film, spécialiste
de la chose, puisqu'il était capitaine dans le Génie
Militaire.
Thierry
BARBOT, le coach militaire qui à reformaté,
ambiance année 50, les réflexes militaires
du casting qui, pour la plupart, sont réservistes
opérationnels
du 92e RI de Clermont-Fd.
Didier
DALEX, l'armurier du film qui a modifié les armes historiques
du tournage pour qu'elles ne soient pas dangereuses pour les
comédiens.
Jean
MAILLARD, le conseiller technique historique de premier ordre,
car il fut soldat dans des postes au Tonkin, durant la guerre
en Indochine.
Yoann
COMBRONDE, photographe du film qui est même allé jusqu'à
passer du côté du casting en endossant le rôle
du mitrailleur GERVAIS au pied levé.
Et
puis tous les autres qui sont dans l'ombre du tournage,
mais qui ont aidé au bon fonctionnement des tournages
: Véronique et Nathalie (Catering),
Romain, Jean-Yves, Fabien, Sébastien, Steve, Guillaume,
Fred, Marie, Petite Marie, Jean-Luc, Arthur, Victor,
Erwan, tous les figurants de Seuillet et alentours... la joyeuse équipe du Club Auto Vichyssois
et tous ceux qu'on aurait malencontreusement oublié ici,
qui ont aidé aux
décors,
à la logistique, la sécurité, etc
[retour]
Vous
trouverez ici la chronologie de l'actualité du film.
©
synopsis & scénario - Philippe DEBOST 1992-2012
©
musique originale : Cédric OLEON, IFL3 & DEPH
PROD 2010-2012
©
crédits photos : Philippe DEBOST & Yoann COMBRONDE &
Marie ANGLADE - Mention obligatoire
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